Une situation gagnant-gagnant
L’industrie diamantaire israélienne est parvenue à un accord avec les autorités à propos d’une nouvelle loi. Celle-ci exempte d’impôts les négociants s’ils subissent des pertes.
En conséquence de ce nouveau régime, les sociétés diamantaires seront imposées sur les bénéfices plutôt que sur les revenus, a expliqué l’Israel Diamond Exchange (IDE).
L’IDE et l’Israel Diamond Manufacturers Association ont finalisé l’accord le 18 décembre après 10 mois de négociations avec l’autorité fiscale israélienne. Les nouvelles conditions sont conformes aux directives financières internationales et pourraient rendre le secteur diamantaire du pays plus attractif aux prêteurs, a expliqué Yoram Dvash, président de l’Israel Diamond Exchange.
« L’accord fiscal en vigueur jusqu’à maintenant nous obligeait à payer des impôts sur le chiffre d’affaires, même les années de pertes. Il a désormais disparu, a déclaré Yoram Dvash. Il s’agit d’une réalisation historique, une situation gagnant-gagnant pour Israël et pour le secteur diamantaire. »
La nouvelle loi fiscale permettra également aux sociétés de déduire leurs dépenses de leurs revenus avant de parvenir au bénéfice définitif.
L’accord a démontré « le type même de stratégie susceptible de faire naître le succès : il permettra aux diamantaires de persuader la communauté financière de lui assurer des crédits », a déclaré Ernie Blom, président de la World Federation of Diamond Bourses. L’accord a été obtenu grâce à plusieurs facteurs : les négociations se sont déroulées sur fond de transparence, du lobbying a été fait sur le législateur et l’importance du marché diamantaire pour l’économie a bien été expliquée, a-t-il ajouté.