De Beers a relevé ses prévisions de production pour 2018 et les années suivantes car le minier prévoit une demande solide des consommateurs.
La société diamantaire prévoit une production de 35 millions à 36 millions de carats pour l’année en cours, le plus haut niveau depuis 2008, alors qu’elle a extrait 33,5 millions de carats en 2017, a indiqué sa société-mère Anglo American mardi 11 décembre.

Les niveaux d’extraction tomberont à un niveau compris entre 31 millions et 33 millions de carats en 2019 car la mine Venetia en Afrique du Sud passera d’un puits ouvert à une opération souterraine, mais aussi en raison de la fermeture de la mine Victor au Canada. Toutefois, la production reprendra son ascension par la suite jusqu’à atteindre 33 millions à 35 millions de carats en 2020, puis 35 millions à 37 millions de carats en 2021.

Les hausses sont principalement dues aux progrès prévus par De Beers à Venetia lors de la transition de l’actif, en plus d’une hausse de production dans ses mines du Botswana, a indiqué un porte-parole de la société à Rapaport News. Elle prévoit d’exploiter une section à haut grade à Venetia en 2021 qui entraînera un bond de la production totale pour cette année-là.

« Effectivement, la demande des consommateurs est aussi à prendre en compte car, pour nous, les prévisions de la demande font partie intégrante de la planification de notre production », a ajouté le porte-parole.

De Beers avait prévu d’extraire 34 millions à 36 millions de carats cette année et 32 millions de carats en 2019 et en 2020. Bruce Cleaver, le PDG du minier, avait prévu plus tôt cette année un pic de la production mondiale, sans aucune augmentation importante pendant « un certain temps ».

La production de De Beers a augmenté de 3 % en glissement annuel, à 26,2 millions de carats au cours des neuf premiers mois de 2018, tandis que son volume des ventes a perdu 11 %, à 23,9 millions de carats pour la période, a indiqué Anglo American en octobre.