Lightbox, la marque de synthétiques de De Beers qui fait couler beaucoup d’encre, continue à faire entendre sa voix dans le monde non numérique. La société a organisé un trunk show sur un bateau de croisière au cours de la semaine du 28 janvier et a ouvert une boutique éphémère en février à Los Angeles.
La boutique éphémère accueille le public du 8 au 14 février dans le centre commercial Westfield Century City. Elle s’est installée au sein du même cube pastel de 37 m² que l’année dernière au centre commercial Oculus du Westfield World Trade Center de New York. Cette fois-ci, elle a un peu de stock pour assurer des ventes.
« Plutôt que de simplement permettre aux gens de commander sur iPad, nous avons voulu assurer des transactions réelles, explique Sally Morrison, directrice du marketing. Nous avons donc un peu de stock à disposition. »
La boutique de Los Angeles planifie des événements pour la Saint-Valentin et Galentine’s Day 1 et accueille des groupes de femmes et des influenceurs locaux.
Comme pour les fêtes, Lightbox a lancé des clous d’oreille et des colliers roses en forme de cœur qui seront aussi vendus sur son site.
Lorsqu’elle s’est entretenue avec le JCK, Sally Morrison était à Fort Lauderdale, en Floride, sur le point d’embarquer sur un navire de croisière pour le premier trunk show de Lightbox. Elle affirme que la marque a programmé d’autres événements dans l’année.
« Lightbox a toujours l’organisation d’une petite, très petite start-up, explique Sally Morrison. Nous essayons d’être très flexibles et testons autant de choses que possible avant d’entrer sur le marché en grand. À ce moment-là, nous aurons beaucoup de stock et une production importante. Nous essayons donc plusieurs choses. Nous avons besoin de recevoir des commentaires sur notre assortiment, savoir ce que les gens ressentent à propos de cette catégorie. C’est très intéressant, très concret. »
Elle explique que la demande sur le site Internet « a été très satisfaisante et a dépassé les attentes. Nous essayons juste de tout gérer. »
La marque avait annoncé des projets pour vendre par le biais de détaillants mais, pour l’heure, il n’y a pas d’urgence, explique Sally Morrison.
« Nous sommes en pourparlers avec certains détaillants mais nous avons un peu mis cela de côté, explique-t-elle. La demande est légèrement plus forte que nous ne pensions. Les projets n’ont pas changé mais le calendrier a changé. Cela va également nous servir. Ce que nous apprenons avec les clients sera très utile pour constituer les assortiments et supports de formation pour l’avenir. Ce n’est pas une mauvaise chose et c’est assez important. Vous apprenez beaucoup plus en parlant à 100 clients en direct que sur un site Internet. »
Beaucoup de professionnels du secteur des synthétiques se sont moqués des déclarations de De Beers, d’après qui les consommateurs ne sont pas intéressés par le bridal synthétique. Le minier a affirmé que les bagues de fiançailles constituaient le gros de son activité. Mais Sally Morrison affirme que les commentaires reçus en personne laissent penser que la marque est sur la bonne voie. « Lorsque des consommateurs comprennent qu’il s’agit d’un produit manufacturé, ils pensent qu’il est moins cher et qu’il ressemble davantage à un accessoire« , affirme-t-elle.
Les bijoux Lightbox se vendent 800 dollars/ct. La majeure partie des articles ont des poids ronds. Depuis le lancement du site fin septembre, l’article peut-être le plus « disruptif« , un pendentif blanc de 1 carat vendu 800 dollars plus le sertissage, est régulièrement épuisé.
« Nous nous réapprovisionnons toutes les deux semaines« , explique Sally Morrison, qui affirme avoir pour projet d’en proposer à Los Angeles.
L’usine Lightbox devrait lancer sa production à Portland, dans l’Oregon, l’année prochaine.